Apnée du sommeil : guide pratique pour identifier et traiter ce trouble

L’apnée du sommeil, c’est quand votre respiration s’arrête brièvement pendant le sommeil. Vous vous réveillez souvent fatigué, même après une nuit complète. Pas besoin d’être médecin pour repérer les signaux : ronflements forts, pauses respiratoires et journées somnolentes sont des indices clairs. Dans cet article, on décortique ce qui se passe, comment le faire diagnostiquer et quelles solutions vous pouvez adopter dès aujourd’hui.

Comment reconnaître les symptômes de l’apnée du sommeil

Le premier réflexe est d’écouter votre corps. Si vous êtes constamment enroulé dans la couette pour rester éveillé, c’est un signal fort. Les partenaires remarquent souvent des pauses respiratoires de quelques secondes à plusieurs minutes, accompagnées de ronflements stridents. D’autres signes : maux de tête le matin, irritabilité, et difficultés de concentration au travail ou à l’école. Tous ces éléments sont liés à une mauvaise oxygénation pendant la nuit.

Un autre indice est la prise de poids autour du cou. Un tour de cou supérieur à 43 cm chez les hommes et 38 cm chez les femmes augmente le risque. Si vous avez déjà un antécédent d’hypertension ou de diabète, l’apnée du sommeil peut aggraver ces conditions. Prenez note de vos habitudes de sommeil : si vous dormez sur le dos et que vos symptômes s’atténuent en dormant sur le côté, c’est souvent lié à la position.

Diagnostic : ce qui se passe chez le professionnel

Le médecin commence par un questionnaire détaillé. Il vous demandera votre historique de ronflements, vos habitudes de sommeil et vos antécédents médicaux. Ensuite, il pourra vous prescrire une polysomnographie, c’est‑à‑dire un suivi du sommeil pendant une nuit en laboratoire. On mesure la respiration, le débit d’air, les mouvements oculaires et le taux d’oxygène dans le sang.

Il existe aussi des appareils portables à domicile qui enregistrent les mêmes paramètres. Si le test montre plus de 5 apnées par heure, on parle généralement d’apnée du sommeil modérée à sévère. Le professionnel vous donnera un score appelé AHI (Apnea‑Hypopnea Index) pour évaluer la gravité et orienter le traitement.

Les traitements varient selon la sévérité. Pour les cas légers, changer de position, perdre quelques kilos et éviter l’alcool avant le coucher peuvent suffire. Les appareils à pression positive continue (CPAP) restent la référence pour les formes modérées à sévères ; ils maintiennent vos voies respiratoires ouvertes grâce à un petit flux d’air.

Si le CPAP ne convient pas, il existe des alternatives comme les orthèses d’avancée mandibulaire qui repositionnent la mâchoire. Dans certains cas, une intervention chirurgicale pour réduire les tissus de la gorge est envisagée. Le choix dépend de votre confort et de la réponse au traitement initial.

En plus du traitement médical, adoptez des bonnes pratiques : maintenez un horaire de sommeil régulier, créez une ambiance calme dans la chambre, évitez les écrans avant le coucher. Une activité physique modérée aide à perdre du poids et améliore la qualité du sommeil.

L’apnée du sommeil peut sembler compliquée, mais reconnaître les signaux tôt et consulter un professionnel vous met sur la voie d’un sommeil réparateur. Vous méritez de vous réveiller en forme chaque matin ; n’attendez pas que la fatigue devienne chronique pour agir.

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